Je me souviendrais toujours de ce 2 novembre 2012. Un jour comme tous les autres où Q. (un ami) m'a invité chez lui à passer une petite soirée avec quelques amis à lui. Je me suis dis "Pourquoi pas !". Donc je suis arrivée vers 18h et avec Da. (un autre ami) on avait décidé d'aller acheter un quelque chose à boire. Puis on t'a croisé, visiblement, tu étais invité aussi. Toi et Da. vous vous connaissiez. Tu avais un regard dur, sans vraiment d'expression. Alors, de retour chez Q. je dis bonjour à tout le monde (au final, je connaissais tout le monde mis à part toi, D.). La soirée s'est passée convenablement, je te lançais des petits regards, que tu n'as sûrement pas remarqué d'ailleurs. Puis, alors que j'étais en train de fumer une cigarette, tu t'es approché de moi et on a commencé à discuter musique. À l'origine, nous n'avions pas tellement les mêmes goûts musicaux. Puis j'ai du partir, je devais rejoindre Co. pour finir la soirée avec lui. Alors tu m'as demandé mon numéro, je n'ai évidemment pas refusé. Tu étais gentil, on discutait bien, alors pourquoi pas. Depuis ce jour-là, je crois que rare ont été les jours où l'on ne s'est pas envoyé de messages. Puis le 23 novembre 2012, je me suis lancée, on avait déjà parlée un peu de ça, je ne savais pas si c'était vraiment sérieux, mais j'ai osée: "Euh... Vient on se pose ?" tu m'as simplement répondu "Oai, azi". Tu me plaisais et visiblement, c'était réciproque. Malgré la difficulté que l'on a à se voir, ça ne change rien au fait que je suis énormément attachée à toi. J'ai une confiance en toi presque aveugle. Entendre ta voix me rend heureuse, penser à toi me rend heureuse, regarder une photo de toi me rend heureuse. Et même si ces fois-là sont rares, te voir me rend heureuse puissance 10. Je ne sais pas ce que l'on sera dans un mois, ni dans six, ni même dans un an. On verra bien. Mais tu es simplement un homme merveilleux, malgré ta grosse fierté qui t'empêches de dire ce que tu ressens (parce que ça fait "canard" comme tu le dis), et malgré tout ton regard "dur", celui qui m'a surement fait craqué dès le début. C'est fou comme je ne comprendrais jamais mon cœur. Mais comme on dit, le cœur a ses raisons que la raison ignore...
Effy dans Skins (Kaya Scodelario)